Officiellement je me nomme Winnie-Macaron Ariel Wilson. Officieusement je suis tout simplement Winnie, comme l'ourson. Pourquoi avoir un nom compliqué et recherché lorsqu'on peut en avoir un tout simple et court ? Très bonne question, vous devriez la poser à mes parents. Non, mais franchement Macaron, c'est vraiment un nom bizarre. C'est grâce à ce genre de choses qu'un enfant peut se faire hué dans la cour de récrée -bon cela n'a pas été mon cas, mais quand même !- Ayant marre de me faire appeler « P'tit Biscuit » par mes camarades -vous remarquerez l'originalité du surnom. D'ailleurs, je pense que les créateurs de Shreck me l'on volé èé. J'ai voulu qu'on m'appelle par mon second prénom Cookie qui est franchement beaucoup plus simple et plus facile à prononcer. Certes, je reste un gateau, mais les gâteaux c’est ce qui a de meilleur (a) N’empêche mes parents ce sont des ouffs *O*Au moins cela me permet d'éviter le fonçage de sourcil marquant l'incompréhension des gens lorsque je dis mon prénom., maintenant j’ai mieux, des rires /PAN / Aujourd'hui j'ai vingt-deux ans pour mon plus grand bonheur. On ne dirait pas forcément, mais 22 ans c'est l'âge parfait. Tu es mi-jeune mi-mi-veille. Dans mon cas on va dire que je suis dans la catégorie des jeunes - je ne me mets pas de la crème antirides tous les jours pour rien- Bref, je vais arrêter de vous dire n'importe quoi. Si, si promis. Je vais vous raconter mon histoire, mais la mienne ne commence pas par « Il était une fois » tout simplement parce que je trouve ces quatre mots débiles :3 & que je n’ai pas envie de connaitre mon prince charmant, il me suffit tout simplement d’aller au supermarché m’en acheter /PAN /



J’étais loin d’être comme toutes les petites filles. Je n’étais pas si débile qu’elle, et non les poupées n’ont jamais réussi à m’avoir *--* Oui, oui, mais le brushing parfait de Ken. Enfant, je ressemblais à un véritable petit garçon, adorant jouer au voiture et action Man. Je voulais même me faire couper les cheveux très court, mais mes parents on refusé. J’voulais qu’on m’appelle John, parce que j’ai toujours su que si j’aurais dû être un garçon, John serait mon prénom. Sauf que mes parents ne trouvaient pas cette blague très marrante. De toute façon ils n’ont jamais été très drôles, je me demande franchement de qui je tiens mon sens de l’humour. J’ai peut-être été adopté ? * lueur d’espoir* À l’âge d’un an j’avais déjà trouvé le moyen de me différencier, et je dois vous dire que c’était la classe ! Je m’amusais à pleurer dès que je m’apercevais que mes parents souhaitaient dormir. J’étais déjà à cette âge une chieuse professionnelle, ce genre de chose vous ne l’apprenez pas, c’est dans le sang (a) Voyons tout cela plus en détail si vous le voulez bien.

Vers ma première année, quelques temps après avoir soufflé ma première bougie sur mon gâteau, je fis mes premiers pas. Cela se passa alors que mes parents avaient invité un couple d'ami à manger. Le couple d'amis me retenaient près d'eux, alors que franchement ils me faisaient peur & que si j’avais su courir j’serais déjà partit. Du coup, je n’avais d’autre choix que de m'amuser avec leur fille quand d'un coup, elle me prit brusquement un de mes jouets et alla s'installer ailleurs en rampant, avec ce dernier. Elle adorait m'embêter, personnellement je ne l'aimais pas trop surtout depuis qu'elle avait renversé mon assiette de purée sur le sol, et qu'elle m'avait pointé du doigt insinuant que c'était ma faute. Bref, on faisait semblant de s'apprécier, jouant toujours ensemble. Elle voulait qu'on joue à la Barbie! J'voulais pas! Si vous ne l'avez toujours pas comprit je détestais cette petite poupée blonde complètement disproportionné. Je trouvais cela stupide de jouer avec une poupée où la seule chose que tu fais est de l'habiller et de la déshabillé. Puis bien sûr il y avait Ken, le tombeur de ses demoiselles, mais lui aussi je ne pouvais pas me le voir avec son brushing parfait. Je me mis alors en colère et partit brusquement, sans me rendre compte de mes actes, récupérer ce qui m'appartenait. Le couple d'amis puis mes parents qui avaient accourus, poussèrent alors un cri de joie. Bien sûr rien que pour les embêter je m'étais laissé tombé sur les fesses refusant de remarcher pendant deux semaines. Cela vous apprendra à m’acclamer (a) Puis j’avais fusiller la bébé mioche du regard lui disant « T’as vu chai marcher & pas toi /PAN / » Oui , les bébés sont puérils entre eux .

Comme autre évènement notable il y eut aussi le jour où j'appris à parler, ce n'étais pas évident, il faut dire que mon premier mot fut "bahhhhh", ce qui signifiait que je voulais mon doudou M Lapin –pas très original comme prénom-. Ma mère c'était précipité vers moi, genre j'avais dit quelque chose d'intelligent. Mon second mot ne fut pas mieux, me contentant d'un « ahhhhh » lorsqu'une araignée grimpa sur moi *---* Je pleurais, mon père n'avait rien trouvé de mieux qu'allé prévenir toute la famille. Ce que je n'avais pas tellement apprécié. La seule chose qui faut retenir c'est qu'il ne m'avait pas enlevé l'araignée! Le fou! Je l'avais boudé pendant une semaine lui marquant toute mon indignation! Nan mais il voulait que je prenne une crise cardiaque ? Pourtant il sait à quel point j’suis sensible ! :O



Enfant, j'étais une fille très sympathique, pas du tout compliqué. Du moins, c’est ce que je crois. M'amusant avec rien, faisant des cabanes dans les arbres, sous la table, sous mon lit...Tout cela seulement pour jouer à l'exploratrice avec Owen mon meilleur ami. Je faisais souvent des bêtises, mais je ne me rendais même pas compte ce qui faisait tout mon charme.Puis c’est bien connu, les enfants sont naïfs. Owen et moi nous nous étions connu au CP il avait été le seul à me croire lorsque j'avais sortit devant toute la classe que « Bob l'éponge était mon petit ami » Après réflexion je pense qu'il voulait seulement être sympa avec moi, ou était désespéré à la recherche d’amis xD. Bref, nous sommes devenus de grands amis et puis il faut dire que pour nous c'était simple de nous voir tous les jours. Pourquoi ? C'était mon voisin. C'est fou comme la vie peut-être simple. Cela nous permettait de jouer quand on voulait n'importe où. Au moins, ni l'un, ni l'autre était dans les pattes de ses parents. On adorait jouer au super héros, c'était notre jeu favori. Nous pouvions passer toute la journée à vaincre les méchants avec nos supers pouvoirs de la mort qui tue. Je m'en souviens très bien, j'avais le pouvoir de voler et lui de se rendre invisible -seulement quand tout le monde fermait les yeux-. Maintenant je comprenais mieux pourquoi il était invisible (a) On avait aidé beaucoup de personnes. Par exemple un jour on a sauvé une vieille dame d'une orde de canards enragés. Nous avions aussi poussé un homme dans une fontaine parce qu'il vendait des cartes Pokémons au marché noir. Bref, que de bonnes actions et rien que pour cela on aurait dû gagner une médaille ! Meuh non, nos parents n'appréciaient pas de nous voir rentrer si tard et encore moins tout tachés. Au lieu, donc de nous remercier comme on le méritait, ils nous disputaient ce qui franchement était injuste. Aucun super héros se fait disputer lorsqu'il rentre de mission ! Surtout pas nous Puis pour les tâches ils pouvaient toujours prendre une de ses lessives qui à des supers pouvoirs comme dans les pubs. –Il faut vraiment tout leur apprendre-



A l'adolescence, la période la plus compliquer de notre vie. On se croit libre comme l'air alors qu'on n'est emprisonné, on croit que la vie nous appartient alors que l'on n'est rien et pire que tout on croit que l'on peut changer le monde alors qu'on ne peut pas. C'est triste, mais c'est la vérité. On n'est nourri par des illusions pensant qu'une fois majeur notre vie changera de façon radicale et positive. Mwaii. Ces personnes -là sont bien naïf, j'avais déjà comprit cela depuis longtemps. Mon adolescence a été tout à fait banale, ressentant encore ce sentiment de me démarquer des autres. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais toujours besoin d'être différente n'acceptant pas l'idée de ressembler à toutes les filles, d'être « cataloguée » Je voulais surprendre et pas rentrer dans un moule. Je commençais d'abord par me démarquer par la couleur de mes cheveux puis par mes vêtements. Je n'étais pas vraiment féminine, mais je m'en fichais pas mal. J'étais bien dans mes basket ce qui était le plus important. Toujours dans l'idée d'être différente je refusais de tomber dans les idées toutes faites. Je ne voulais pas être médecin et encore moins maîtresse. Je voulais quelque chose de différent, de drôle. Ayant fait six ans de gymnastique acrobatique je me tournais directement vers ma passion, le trapèze. Cela ne gagnait pas forcément bien, mais je préférais faire un métier que j'aime tout le reste de ma vie qu'un métier que je déteste. Une fois le bac en poche je filais dans une école de cirque à Barcelone. Vu le petit sourire que ce lancèrent mes parents j'ai bien comprit qu'ils se disaient «bon débarra » , de toute façon je savais que j'allais leur manquer. Puis je ne suis pas comme toutes ses filles qui se mettent à pleurer, j'étais plus forte que cela. La seule chose qui m'attristait vraiment -à part de ne pas avoir rangée ma chambre avant de partir :3- était le fait qu’Owen, lui, restait à Valence et que sans lui ma vie risquerait d'être bien moins drôle. Comment j'allais sauver le monde sans mon fidèle coéquipier ? Très bonne question. N'aimant pas les en revoir je lui laissais un mot tout simple « A plus » Bon si on n'est minutieux on sait que cela en fait deux, mais on s'en fiche. Je savais que de toute façon on resterait en contact. Merci le progrès et la technologie ! C'est donc avec un petit pincement au cœur que je quittais ma ville natale.



Nouvelle vie me voilà ! Tout cela pour dire que comme tous les jeunes qui quittent le domicile familiale j'avais cette lumière qui pétillaient dans les yeux, cette étincelle. J'étais enfin grande -yeahhhh-, mais j'avais tout pleins de responsabilités ce qui franchement était nul. Loin d'être démoralisé, je pris ma vie en main, allant là où m’emmenaient mes pieds. Je vécus pendant quatre ans à l'école. Travaillant d'arrache pied pour arriver à la perfection. Mon diplôme en poche je décidais de rester quelque temps à Barcelone. J'avais envie de parcourir le monde avec un grand M, mais pour le moment je voulais profiter un peu de ma jeunesse. Les aventures, les jonglages & le vide attendraient quelque temps. Retournant dans ma ville natale, Valence, j’étais aller toquer à la porte de mon meilleur ami Owen. Tout simplement parce que l’on c’était promis à l’âge de huit ans que lorsque l’on aurait tous les deux vingt deux ans, nous irions ici dans LA ville. On avait tout prévu pour ça, on avait économisé depuis trèèèès longtemps, & maintenant j’étais trèèès contente de casser cette horrible tirelire en forme de cochon (a) . Bref, me voilà.

(ce qui risque de se passer dans les épisodes suivants: Winnie va t-elle tomber folle amoureuse de ce milliardaire? Va t-elle connaitre son terrible secret? Comment va-t-elle gérer la situation? Vous serez tout ça la semaine prochaine )

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